Lancer une boutique de prêt-à-porter à Antananarivo?

Bonjour Stileex,

Cela fait un bout de temps que ce sujet me préoccupe. Je vous remercie pour vos conseils. Je suis passionnée par le monde de la mode (vêtements). Une fois, j’ai réussi à vendre 4 de mes articles à 20000 ar l’unité (et je peux dire que je suis assez fière de moi). Je suis assistante de direction chez Magy actuellement, et mon souci principal est le temps: vu que je passe 9h/jours au bureau, je n’ai point le temps de me consacrer à autre chose, (d’un coté aussi, j’ai peur de laisser mon travail, c’est ma seule source de revenu stable). un autre souci: la clientèle (on trouve facilement tout à la friperie de nos jours). Je dispose de 7 000 000 ar, que me conseillerez-vous de faire? Me suggérez-vous autres choses?

A vous lire, cordialement.

Bonjour Mihaja,

Le monde de l’entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde, mais ce ne veut pas forcément dire qu’il n’est pas fait pour vous :slight_smile:

Je dirai que le plus important est la passion. Etes-vous assez passionné par la mode pour vivre des nuits blanches, des semaines de 7 jours de travail, encaisser les périodes de mauvaises nouvelles, etc.

Si vous tirez une réelle satisfaction lorsque vous faites une vente, alors c’est déjà un très bon signe. Quoi de plus satisfaisant que de résoudre le besoin de son client avec son produit n’est-ce pas ?

Après c’est sûr que c’est un choix difficile : rester ou quitter son poste actuel… Une chose est sûre, je vous déconseille de vous éparpiller. Vous pouvez très bien économiser de l’argent pour ensuite lancer votre affaire. Mais pendant que vous travaillez pour votre employeur actuel, faites le sérieusement, ou vous perdrez tout. Ne dit-on pas qu’il ne faut pas courir plusieurs lièvres à la fois ?

Avec 7 000 000 Ar vous avez de quoi lancer une activité de friperie. Vous pouvez trouver des balles de fripes à partir de 400 000 Ar jusqu’à un peu plus de 1 000 000 Ar suivant la qualité et le type de vêtements que vous voulez vendre.

Attention, faire de la fripe c’est pas compliqué, mais ce n’est pas facile pour autant, c’est très chronophage. Vous pourrez faire de belles marges sur certaines pièces, et d’autres pas du tout. Après c’est une question de calcul.

Bon courage quoi que vous fassiez Mihaja :slight_smile:

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C’est difficile de percer dans la mode à Tana en ce moment mais ce n’est pas impossible. Il suffit de savoir se démarquer et d’avoir une communication efficace.

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Bonjour @Jary ! Bienvenue parmi nous :smiley:

C’est sûr qu’en ce moment c’est difficile pour beaucoup de monde… Cela dit j’ai pour habitude de dire que c’est en période de crise qu’on peut avoir les meilleures opportunités…

Bonjour @MihajaVilla
Nous sommes déjà en Octobre je sais, mais j’aimerais vous dire de ne pas avoir peur de prendre des risques si vous aimez vraiment ce que vous faites.
Je suis tout à fait d’accord avec @Simon sur l’importance de la passion. On ne regrette jamais de choisir notre passion, soit on gagne soit on apprend.

Pour votre souci de clientèle, oui la friperie est présente à tous les coins de rue de la capitale, mais vous pouvez par exemple réduire votre cible : proposer des articles que pour les grandes tailles ou choisir une clientèle précise mais à fort potentiel.

Vous pouvez également choisir un moyen de vous différencier pour que vos articles soient une référence dès qu’on pense refaire notre garde-robe : cela peut être une différence sur la qualité, les matières premières utilisées, la communication ou les services après-vente.

Bon courage et n’hésitez pas à partager votre expérience :smile:

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